Quelque soit l’élevage, le premier contact est olfactif. Ensuite et c’est le cas pour une porcherie le premier contact visuel se fait dans la pénombre.
Les animaux sont moins excités dans l’obscurité.
Ils sont élevés sur un sol ajouré ou caillebotis qui permet l’évacuation des déjections : une tonne de lisier par an et par porc. L’épandage est réglementé et ne peut se faire qu’à certaines périodes de l’année.
Les porcs arrivent à l’âge de 5 semaines, avec les dents et la queue coupées pour éviter le cannibalisme. Les mâles sont aussi castrés pour que la viande soit consommable. Pendant 6 mois environ, ils seront engraissés, l’objectif étant d’obtenir 90 kg de viande par animal. C’est d’ailleurs sur ce paramètre que repose en partie la rémunération de l’éleveur. Chaque éleveur reçoit de sa coopérative l’alimentation nécessaire à l’élevage. Un contrat de confiance lie les deux parties.
D’après l’Organisation mondiale de la santé, 50 % des antibiotiques produits dans le monde sont destinés aux animaux, pour les soigner ou accélérer leur croissance. En France, depuis 2006, l’usage systématique des antibiotiques est interdit. Les animaux photographiés ici dans une porcherie considérée comme petite (moins de 1000 têtes) n’ont reçu aucun traitement antibiotique durant leur engraissement.
La viande de porcs est la viande la plus consommée en France, en Europe et dans le monde car le porc répond aux attentes des consommateurs en matière de viande maigre et économique.