On trouve des oies partout dans le monde : l’oie domestique, par sa rusticité, peut en effet s’adapter aux climats chauds comme aux hivers nordiques. Elles sont élevées pour leurs oeufs, leur duvet, leur chair (notamment le foie gras). Avant la généralisation des herbicides, elles étaient également utilisées dans l’agriculture pour le désherbage car elles mangent essentiellement de l’herbe. Si l’oie sauvage est un un oiseau de migration, l’oie domestique est très attachée à son territoire et on la dit aussi efficace qu’un chien de garde. L’oie a en effet une excellente mémoire et si vous lui êtes étranger, elle aura toujours un oeil sur vous. Une distance de sécurité est donc parfois nécessaire, particulièrement avec les enfants.
Ces 4 oies (dont 2 jars) profitent d’une accalmie météo pour se dégourdir les pattes ; l’hiver touche à sa fin et une herbe bien fraîche va apparaître. Elles pourront s’envoler jusqu’à la mare voisine qui aura elle aussi dégelée. Les oies domestiques plus lourdes que leurs ancêtres sauvages ont développé une morphologie plus adaptée pour la marche. Néanmoins, elles ont gardé des aptitudes pour le vol mais uniquement sur de courtes distances.